2011-02-01
Tlemcen, capitale de la culture islamique
Nous sommes à 70 % de l’état d’avancement des travaux de restauration à Tlemcen », a annoncé Abdelwahab Zekkar, directeur général de l'Office national de gestion et d’exploitation de biens culturels protégés, invité mardi de la Chaîne III de la radio nationale.
Selon lui, tout le patrimoine de la ville (mosquées, mausolée, hammam, murailles, ruelles, fours à bois, etc) est pris en charge par l’Etat. « Il ne s’agit pas uniquement de Tlemcen mais de toutes les villes environnantes comme Nedroma, Sebdou ou Honaïne », a-t-il dit. Ces opérations sont menées pour préparer Tlemcen à être capitale de la culture islamique à partir de la mi-février 2011 (l’ouverture officielle est prévue le 16 avril 2011).
Abdelwahab Zekkar a précisé que 23 bureaux d’étude algériens ont été mis à contribution dans cette opération ainsi qu’une cinquantaine d’entreprises dont 80 % sont locales. Il a indiqué que des fouilles archéologiques engagées à l’intérieur de la citadelle d’Al Mechouar ont permis de découvrir l’ancien palais royal de Tlemcen. Il a également évoqué la restauration d’une mosquée de l’époque Zianide, de la grande mosquée, des petites mosquées de quartiers et de la muraille d’El Mansourah. « Il n’y a pas que les monuments historiques qui sont restaurés. Il y a aussi la réhabilitation des salles de cinéma et d’un théâtre de verdure de 2500 places. C’est également une occasion pour la ville d’avoir des hôtels nouveaux », a-t-il noté.
Selon lui, de 30 à 40 % des monuments restaurés seront livrés à la mi février 2011. « Et le 16 avril prochain, la livraison peut atteindre les 80 %. La restauration se poursuivra durant les festivités, une occasion de montrer aux étrangers comment on procède », a-t-il souligné. Une enveloppe de 1,3 milliard de dinars a été dégagée pour financer les opérations de restauration. « C’est peu ! Le patrimoine d’un pays n’a pas de prix. Tlemcen renferme 70 % des monuments historiques islamiques du pays. C’est l’occasion ou jamais pour les restaurer. A l’étranger, ces opérations sont quatre fois plus chères. Nous travaillons avec ce que l’Etat nous a donné », a-t-il déclaré.
Samedi 5 février, Khalida Toumi, ministre de la Culture, dévoilera le programme de la manifestation, « Tlemcen, capitale de la culture islamique », lors d'une conférence de presse prévue à Alger.
Par ailleurs, Abdelwahab Zekkar a annoncé que le plan permanent de sauvegarde de la Casbah d’Alger attend l’aval du gouvernement pour être mis à exécution et obtenir les financements nécessaires. Il a révélé que certains propriétaires refusent la restauration de leurs maisons à la Casbah. « Ils attendent que celles-ci s’écroulent pour récupérer le terrain et reconstruire une autre habitation. L’Etat ne pourra pas les laisser faire car la Casbah est dans un secteur sauvegardé qui appartient à tous les Algériens. L’Etat peut même passer à l’expropriation pour l’utilité publique », a-t-il relevé. Il a regretté les pertes enregistrées à la Casbah de Constantine et à Sidi El Houari à Oran.
Nous sommes à 70 % de l’état d’avancement des travaux de restauration à Tlemcen », a annoncé Abdelwahab Zekkar, directeur général de l'Office national de gestion et d’exploitation de biens culturels protégés, invité mardi de la Chaîne III de la radio nationale.
Selon lui, tout le patrimoine de la ville (mosquées, mausolée, hammam, murailles, ruelles, fours à bois, etc) est pris en charge par l’Etat. « Il ne s’agit pas uniquement de Tlemcen mais de toutes les villes environnantes comme Nedroma, Sebdou ou Honaïne », a-t-il dit. Ces opérations sont menées pour préparer Tlemcen à être capitale de la culture islamique à partir de la mi-février 2011 (l’ouverture officielle est prévue le 16 avril 2011).
Abdelwahab Zekkar a précisé que 23 bureaux d’étude algériens ont été mis à contribution dans cette opération ainsi qu’une cinquantaine d’entreprises dont 80 % sont locales. Il a indiqué que des fouilles archéologiques engagées à l’intérieur de la citadelle d’Al Mechouar ont permis de découvrir l’ancien palais royal de Tlemcen. Il a également évoqué la restauration d’une mosquée de l’époque Zianide, de la grande mosquée, des petites mosquées de quartiers et de la muraille d’El Mansourah. « Il n’y a pas que les monuments historiques qui sont restaurés. Il y a aussi la réhabilitation des salles de cinéma et d’un théâtre de verdure de 2500 places. C’est également une occasion pour la ville d’avoir des hôtels nouveaux », a-t-il noté.
Selon lui, de 30 à 40 % des monuments restaurés seront livrés à la mi février 2011. « Et le 16 avril prochain, la livraison peut atteindre les 80 %. La restauration se poursuivra durant les festivités, une occasion de montrer aux étrangers comment on procède », a-t-il souligné. Une enveloppe de 1,3 milliard de dinars a été dégagée pour financer les opérations de restauration. « C’est peu ! Le patrimoine d’un pays n’a pas de prix. Tlemcen renferme 70 % des monuments historiques islamiques du pays. C’est l’occasion ou jamais pour les restaurer. A l’étranger, ces opérations sont quatre fois plus chères. Nous travaillons avec ce que l’Etat nous a donné », a-t-il déclaré.
Samedi 5 février, Khalida Toumi, ministre de la Culture, dévoilera le programme de la manifestation, « Tlemcen, capitale de la culture islamique », lors d'une conférence de presse prévue à Alger.
Par ailleurs, Abdelwahab Zekkar a annoncé que le plan permanent de sauvegarde de la Casbah d’Alger attend l’aval du gouvernement pour être mis à exécution et obtenir les financements nécessaires. Il a révélé que certains propriétaires refusent la restauration de leurs maisons à la Casbah. « Ils attendent que celles-ci s’écroulent pour récupérer le terrain et reconstruire une autre habitation. L’Etat ne pourra pas les laisser faire car la Casbah est dans un secteur sauvegardé qui appartient à tous les Algériens. L’Etat peut même passer à l’expropriation pour l’utilité publique », a-t-il relevé. Il a regretté les pertes enregistrées à la Casbah de Constantine et à Sidi El Houari à Oran.
Merouane Mokdad TSA