2011-01-10
Après quelques jours de violentes émeutes, la tendance générale est au retour au calme. Le dernier bilan provisoire est de 5 morts, plus de 800 blessés, un millier d’arrestations et des dégâts considérables. Dimanche 9 janvier 2011 au soir, il y avait encore quelques foyers de tension.
Dans les régions d’Annaba, Béjaïa, Tlemcen et Tipasa, dimanche 9 janvier, des foyers d’émeutes étaient encore signalés. A une plus grande échelle, dans le pays, la tendance générale est au calme. Des militants de syndicats d’étudiants ont voulu relayer la contestation. En vain, sauf à l’université de Tizi-Ouzou où, d’après nos sources, une grève s’est amorcée.
La décision gouvernementale de réduire temporairement des taxes sur les produits alimentaires de large consommation comme le sucre et l’huile rend ceux-ci plus abordables, ce qui devrait répondre à la contestation populaire. Le conditionnel est de mise car on ne sait pas encore si cette décision sera effectivement répercutée, et vite, au niveau du consommateur. Et puis cette concession ou ce recul du gouvernement ne règle pas le fond de deux problèmes liés : celui des prix et celui du commerce informel. C’est à cela qu’il faut s’attaquer, estiment des économistes.
Du côté des politiques, quelques voix réclament des mesures d’ouverture tandis que les partis majoritaires au Parlement et au gouvernement dénoncent notamment les actes de destruction et de pillage ainsi qu’une manipulation des réseaux du commerce informel.
Dans les régions d’Annaba, Béjaïa, Tlemcen et Tipasa, dimanche 9 janvier, des foyers d’émeutes étaient encore signalés. A une plus grande échelle, dans le pays, la tendance générale est au calme. Des militants de syndicats d’étudiants ont voulu relayer la contestation. En vain, sauf à l’université de Tizi-Ouzou où, d’après nos sources, une grève s’est amorcée.
La décision gouvernementale de réduire temporairement des taxes sur les produits alimentaires de large consommation comme le sucre et l’huile rend ceux-ci plus abordables, ce qui devrait répondre à la contestation populaire. Le conditionnel est de mise car on ne sait pas encore si cette décision sera effectivement répercutée, et vite, au niveau du consommateur. Et puis cette concession ou ce recul du gouvernement ne règle pas le fond de deux problèmes liés : celui des prix et celui du commerce informel. C’est à cela qu’il faut s’attaquer, estiment des économistes.
Du côté des politiques, quelques voix réclament des mesures d’ouverture tandis que les partis majoritaires au Parlement et au gouvernement dénoncent notamment les actes de destruction et de pillage ainsi qu’une manipulation des réseaux du commerce informel.
RFI RFI