2011-01-04
22 des 57 harraga interceptés par les gardes-côtes espagnols au large d'Almeria, la nuit du Réveillon, seront rapatriés aujourd'hui ou demain à Oran à bord d'un bateau assurant la ligne régulière Oran-Alicante, ont indiqué des sources concordantes.
Ces derniers, originaires des régions ouest du pays, notamment d'Oran, de Tlemcen et de Mostaganem, auraient livré à la garde civile espagnole des informations permettant d'établir avec exactitude leur identité et d'accélérer leur reconduction en Algérie, ont affirmé les mêmes sources.
Le sort des autres clandestins du groupe, encore installés dans un centre de rétention, n'a pas été révélé par ces mêmes sources qui ne manqueront pas d'affirmer qu'après leur arrestation, les harraga ont été confiés aux médecins de la Cruz Roja (Croix-Rouge)
qui les ont auscultés et établi qu'ils n'ont pas subi de tortures ou de traitement contraire à la législation en vigueur. «Ils souffraient de faim, de soif et de fatigue mais sinon leur état de santé général ne présentait aucune maladie ou atteinte physique», rassurent nos sources.
Plusieurs clandestins algériens sont toujours détenus au niveau des centres de rétention.
Leur reconduite aux frontières buterait sur la difficulté d'établir avec exactitude leur identité et leur nationalité. En effet, plusieurs harraga interceptés en mer par les gardes côtes espagnols refusent de révéler leur véritable identité ou nationalité pour ne pas faire l'objet d'une reconduite aux frontières.
En agissant ainsi, ils espèrent gagner du temps pour guetter une occasion propice pour s'évader du camp de rétention ou tout simplement compter sur un assouplissement, peu probable, des conditions d'entrée dans l'espace Schengen, notent les mêmes sources.
F. Ben Le temps DZ
Ces derniers, originaires des régions ouest du pays, notamment d'Oran, de Tlemcen et de Mostaganem, auraient livré à la garde civile espagnole des informations permettant d'établir avec exactitude leur identité et d'accélérer leur reconduction en Algérie, ont affirmé les mêmes sources.
Le sort des autres clandestins du groupe, encore installés dans un centre de rétention, n'a pas été révélé par ces mêmes sources qui ne manqueront pas d'affirmer qu'après leur arrestation, les harraga ont été confiés aux médecins de la Cruz Roja (Croix-Rouge)
qui les ont auscultés et établi qu'ils n'ont pas subi de tortures ou de traitement contraire à la législation en vigueur. «Ils souffraient de faim, de soif et de fatigue mais sinon leur état de santé général ne présentait aucune maladie ou atteinte physique», rassurent nos sources.
Plusieurs clandestins algériens sont toujours détenus au niveau des centres de rétention.
Leur reconduite aux frontières buterait sur la difficulté d'établir avec exactitude leur identité et leur nationalité. En effet, plusieurs harraga interceptés en mer par les gardes côtes espagnols refusent de révéler leur véritable identité ou nationalité pour ne pas faire l'objet d'une reconduite aux frontières.
En agissant ainsi, ils espèrent gagner du temps pour guetter une occasion propice pour s'évader du camp de rétention ou tout simplement compter sur un assouplissement, peu probable, des conditions d'entrée dans l'espace Schengen, notent les mêmes sources.
F. Ben Le temps DZ