2010-05-17
Un tribunal d’Oued Tlélat dans la région d’Oran, en Algérie, a infligé à la SBOA, filiale de Coca-Cola, des amendes de 60 millions de dinars (plus de 800 000 $ CA) et de 1,1 milliard de dinars (plus de 15 M$ CA) au profit de deux paysans pour la pollution de leurs terres agricoles, a fait savoir lundi le Groupe investissement responsable (GIR), basé à Montréal.
Le quotidien algérien Liberté rapporte qu’à l’été 2008, l’entreprise a déversé ses eaux usées toxiques sur deux exploitations agricoles individuelles mitoyennes à ses installations.
La pollution des deux parcelles a été confirmée par les analyses des laboratoires de la police scientifique et la gendarmerie nationale qui a mené l’enquête.
Justification étonnante de Coca-Cola
Le tribunal a ordonné l’arrêt immédiat des déversements d’eaux usées, l’indemnisation des deux victimes et la dépollution des terres contaminées. Une commission a été chargée de ces décisions, dont le non-respect pourrait entraîner la fermeture de l’usine.
Coca-Cola a reconnu les faits tout en justifiant son acte par l’urgence d’une solution provisoire face à la destruction de sa principale conduite d’eaux usées par une entreprise chinoise. Selon le GIR, cette justification en dit long sur le comportement de certaines entreprises des pays en développement.
À cet égard, la multinationale de la boisson gazeuse est régulièrement montrée du doigt dans plusieurs pays du globe pour le non-respect des droits des travailleurs et de l’environnement.
Rue Frontenac
Le quotidien algérien Liberté rapporte qu’à l’été 2008, l’entreprise a déversé ses eaux usées toxiques sur deux exploitations agricoles individuelles mitoyennes à ses installations.
La pollution des deux parcelles a été confirmée par les analyses des laboratoires de la police scientifique et la gendarmerie nationale qui a mené l’enquête.
Justification étonnante de Coca-Cola
Le tribunal a ordonné l’arrêt immédiat des déversements d’eaux usées, l’indemnisation des deux victimes et la dépollution des terres contaminées. Une commission a été chargée de ces décisions, dont le non-respect pourrait entraîner la fermeture de l’usine.
Coca-Cola a reconnu les faits tout en justifiant son acte par l’urgence d’une solution provisoire face à la destruction de sa principale conduite d’eaux usées par une entreprise chinoise. Selon le GIR, cette justification en dit long sur le comportement de certaines entreprises des pays en développement.
À cet égard, la multinationale de la boisson gazeuse est régulièrement montrée du doigt dans plusieurs pays du globe pour le non-respect des droits des travailleurs et de l’environnement.
Rue Frontenac