2012-11-11
Ouyahia à Tlemcen
Pour l’ex-Chef du gouvernement, le constructeur français n’a pas besoin de prendre le risque de réaliser une usine en Algérie “pour faire travailler Mohamed”, dès lors qu’il bat le record des ventes en Algérie actuellement.
Ahmed Ouyahia, l’ex-Chef du gouvernement et actuel patron du RND, a tenu, en l’espace de 48 heures, trois meetings électoraux à Oran, Tlemcen et Aïn Témouchent, avec le même leitmotiv autour des obligations et devoirs des élus locaux et pour les candidats de son parti un triptyque en forme de règle, à savoir : “Sincérité, solidarité, légalité”.
Ainsi à Oran, à la salle Saâda, s’il évoqua les prérogatives des élus locaux, leurs responsabilités vis-à-vis des citoyens, il abordera également des questions de politique nationale avec une sorte de mise en garde sur certaines menaces qui pourraient plonger “la maison Algérie dans la tourmente”. C’est le volet économique qui sera évoqué dans ce cadre par l’orateur pour qui “l’embellie financière de ces dernières années supporte le programme quinquennal et permet même de prêter au FMI”. Mais cette aisance n’est pas définitivement acquise comme il le soulignera. “La crise financière qui touche les pays occidentaux, nous l’avons déjà vécue chez nous et durement. Il faut prendre garde à cela, si le prix du baril de pétrole devait chuter, nous ne devrions pas nous retrouver dans une situation identique.” Toujours sur le plan économique, Ahmed Ouyahia sera sans concessions concernant le projet de réalisation d’une usine Renault en Algérie.
En effet, dans son passage sur la confortable situation financière du Trésor public, l’ex-Chef du gouvernement évoquera les 50 milliards de dollars d’importation qui “créent des emplois et de la richesse dans les autres pays”, et de lâcher : “Ce sont 450 000 véhicules neufs qui sont importés en Algérie alors pourquoi ils viendraient construire ici une usine de voitures pour faire travailler Mohamed ? Ils n’en ont pas besoin puisqu’ils nous les vendent déjà, les voitures !”
Quant à l’objet même du scrutin du 29 novembre, c’est à Tlemcen qu’Ahmed Ouyahia haranguera ses partisans, à la maison de la culture Abdelkader-Alloula, pour les inviter à soutenir haut et fort la participation de son parti au double scrutin. Et de déclarer au sujet de ce vote que cela “va consacrer la démocratie dans notre pays et mettre davantage en exergue la notion de justice sociale en faveur des couches déshéritées à travers le plein exercice des élus engagés dans le vaste processus de développement au niveau de toutes les communes sans exclusive aucune”. Réitérant son appel “pour un vote massif et un choix en faveur de militants intègres et compétents”, Ahmed Ouyahia dira encore que la mission des futurs élus “se doit d’être sanctionnée par des résultats tangibles sur le terrain au profit d’une vie meilleure pour les citoyens qui n’auront pas à regretter d’avoir glissé le bulletin dans l’urne”.
Il a d’ailleurs beaucoup insisté sur la nécessité pour les élus d’aller vers les zones les plus éloignées afin de pouvoir prendre en charge les préoccupations légitimes des habitants des douars, villages et cités urbaines “sans pour autant lancer çà et là des promesses qui ne peuvent être tenues. Il faut s’en tenir au concret”, a-t-il souligné. Et de conclure son intervention par un soutien appuyé aux réformes du chef de l’État. “Notre parti soutien aujourd’hui plus qu’hier cet ambitieux processus et continuera à œuvrer pour son parachèvement sous la conduite éclairée du président Abdelaziz Bouteflika”, a-t-il martelé. Plus tard, le SG du RND a choisi Aïn Témouchent pour dénoncer les pratiques bureaucratiques des collectivités et d’appeler au respect du citoyen et de citer en guise d’exemple certaines pratiques.
“Ces documents officiels qui sont censés être délivrés gratuitement comme les extraits d’acte de naissance 12S qu’on ne trouve pas dans nos institutions officielles et que l’on achète au prix fort chez le buraliste du coin sont le meilleur exemple d’une mauvaise foi des élus envers leurs administrés.” Pour ce qui est des élus, l’orateur rassurera plus loin ses candidats menacés de retrait de confiance. “Le nouveau code communal protégera les maires. Il n’y aura plus de retrait de confiance à la légère”, dira-t-il. Les élus auront toute latitude de se pencher sur le développement de leur municipalité dans le cadre de l’encouragement de la promotion de l’investissement, finira-t-il par déclarer, non sans hésiter à encourager les jeunes à s’investir et ne pas attendre la rente.
Pour l’ex-Chef du gouvernement, le constructeur français n’a pas besoin de prendre le risque de réaliser une usine en Algérie “pour faire travailler Mohamed”, dès lors qu’il bat le record des ventes en Algérie actuellement.
Ahmed Ouyahia, l’ex-Chef du gouvernement et actuel patron du RND, a tenu, en l’espace de 48 heures, trois meetings électoraux à Oran, Tlemcen et Aïn Témouchent, avec le même leitmotiv autour des obligations et devoirs des élus locaux et pour les candidats de son parti un triptyque en forme de règle, à savoir : “Sincérité, solidarité, légalité”.
Ainsi à Oran, à la salle Saâda, s’il évoqua les prérogatives des élus locaux, leurs responsabilités vis-à-vis des citoyens, il abordera également des questions de politique nationale avec une sorte de mise en garde sur certaines menaces qui pourraient plonger “la maison Algérie dans la tourmente”. C’est le volet économique qui sera évoqué dans ce cadre par l’orateur pour qui “l’embellie financière de ces dernières années supporte le programme quinquennal et permet même de prêter au FMI”. Mais cette aisance n’est pas définitivement acquise comme il le soulignera. “La crise financière qui touche les pays occidentaux, nous l’avons déjà vécue chez nous et durement. Il faut prendre garde à cela, si le prix du baril de pétrole devait chuter, nous ne devrions pas nous retrouver dans une situation identique.” Toujours sur le plan économique, Ahmed Ouyahia sera sans concessions concernant le projet de réalisation d’une usine Renault en Algérie.
En effet, dans son passage sur la confortable situation financière du Trésor public, l’ex-Chef du gouvernement évoquera les 50 milliards de dollars d’importation qui “créent des emplois et de la richesse dans les autres pays”, et de lâcher : “Ce sont 450 000 véhicules neufs qui sont importés en Algérie alors pourquoi ils viendraient construire ici une usine de voitures pour faire travailler Mohamed ? Ils n’en ont pas besoin puisqu’ils nous les vendent déjà, les voitures !”
Quant à l’objet même du scrutin du 29 novembre, c’est à Tlemcen qu’Ahmed Ouyahia haranguera ses partisans, à la maison de la culture Abdelkader-Alloula, pour les inviter à soutenir haut et fort la participation de son parti au double scrutin. Et de déclarer au sujet de ce vote que cela “va consacrer la démocratie dans notre pays et mettre davantage en exergue la notion de justice sociale en faveur des couches déshéritées à travers le plein exercice des élus engagés dans le vaste processus de développement au niveau de toutes les communes sans exclusive aucune”. Réitérant son appel “pour un vote massif et un choix en faveur de militants intègres et compétents”, Ahmed Ouyahia dira encore que la mission des futurs élus “se doit d’être sanctionnée par des résultats tangibles sur le terrain au profit d’une vie meilleure pour les citoyens qui n’auront pas à regretter d’avoir glissé le bulletin dans l’urne”.
Il a d’ailleurs beaucoup insisté sur la nécessité pour les élus d’aller vers les zones les plus éloignées afin de pouvoir prendre en charge les préoccupations légitimes des habitants des douars, villages et cités urbaines “sans pour autant lancer çà et là des promesses qui ne peuvent être tenues. Il faut s’en tenir au concret”, a-t-il souligné. Et de conclure son intervention par un soutien appuyé aux réformes du chef de l’État. “Notre parti soutien aujourd’hui plus qu’hier cet ambitieux processus et continuera à œuvrer pour son parachèvement sous la conduite éclairée du président Abdelaziz Bouteflika”, a-t-il martelé. Plus tard, le SG du RND a choisi Aïn Témouchent pour dénoncer les pratiques bureaucratiques des collectivités et d’appeler au respect du citoyen et de citer en guise d’exemple certaines pratiques.
“Ces documents officiels qui sont censés être délivrés gratuitement comme les extraits d’acte de naissance 12S qu’on ne trouve pas dans nos institutions officielles et que l’on achète au prix fort chez le buraliste du coin sont le meilleur exemple d’une mauvaise foi des élus envers leurs administrés.” Pour ce qui est des élus, l’orateur rassurera plus loin ses candidats menacés de retrait de confiance. “Le nouveau code communal protégera les maires. Il n’y aura plus de retrait de confiance à la légère”, dira-t-il. Les élus auront toute latitude de se pencher sur le développement de leur municipalité dans le cadre de l’encouragement de la promotion de l’investissement, finira-t-il par déclarer, non sans hésiter à encourager les jeunes à s’investir et ne pas attendre la rente.
D. LOUKIL B. ABDELMADJID M. LARADJ Liberté