2012-08-03
Economie : les petits commerçants dominent
Peu d’entreprises et prédominance de petits commerçants dans l’économie nationale, c’est ce qui ressort des résultats définitifs de la première phase du Recensement économique lancé en mai 2011 rendus publics hier par l’Office national des statistiques (ONS).
Un recensement, pour rappel, qui a mobilisé tous les services de l’administration à l’échelle nationale et locale. Des chiffres qui confirment le constat effectué par de nombreux économistes de longue date. Ainsi Le recensement réalisé sur la base de 990 496 entreprises déclarées aux registres du commerce, 934 200 ont le statut de personne physique, soit 94%. Les 6% restantes sont déclarées comme personne morale. Un résultat qui mène l’ONS à une conclusion : «Ce résultat est révélateur d’une économie basée essentiellement sur des micros entités», pouvait-on lire. En d’autres termes, une économie faible et fragile. 84% des personnes morales, ou communément les entreprises, sont implantées en milieu urbain contre 16% en milieu rural. Alger vient en tête de classement avec un taux de 21%, ce qui lui a valu le titre de «pôle économique par excellence», selon les termes des résultats du recensement.
Suivie de loin par Oran 6,8% et Sétif en troisième position avec un taux avoisinant les 5,3%. Sur l’ensemble des secteurs d’activité, le segment commercial vient en pole position avec 511 700 entités, soit près de 55% des nombres d’entreprises. Dont 85% de commerce de détail, le reste partagé par le commerce de gros et de concessionnaires. En seconde position, vient le secteur des services qui représente quelque 34%, soit 317 988 entités. Le secteur est partagé selon les statistiques entre le transport 18,8%, la restauration 14,5%, les télécommunications, taxiphones compris, 10,3 %, les activités juridiques et comptables 5,3 %, santé humaine (médecins privés, chirurgiens privés, dentistes) 5,3%. L’industrie représente un faible taux de pénétration dans l’économie nationale, puisque le nombre d’entités industrielles recensées ne dépasse pas les 95 445, dont 24,8% opérant dans les industries agroalimentaires, 23,4% dans la fabrication de produits métalliques, 11,1% dans l’habillement, 1,7% dans le travail du bois, 1,3% dans le textile.
Les industries manufacturières représentent donc 19% de l’ensemble du secteur, selon les résultats de l’enquête de l’ONS. Quant aux entités implantées en milieu rural, Tizi Ouzou occupe la pole position avec 8,1%. Ces statistiques communiquées par l’ONS démontrent encore une fois le caractère rentier de l’économie nationale et la fragilité du secteur industriel. L’Algérie ne produit rien et importe tout, cela est encouragé par la prédominance et la multiplication des petits commerçants, une bouche d’évacuation du lobby de l’import-import aux côtés des vendeurs à la sauvette qui ne sont pas touchés par ce recensement.
Ce rapport définitif de l’ONS vient aussi confirmer la tendance de l’investissement zéro, au profit du commerce qui ne crée par de richesses. Contrairement aux chiffres glorifiant avancés par le gouvernement concernant la création d’entreprises qui s’avèrent, aujourd’hui, des «alimentations générales» et les épiciers de quartier. Cela en dépit des sommes faramineuses dépensées par les autorités à travers les nombreux fonds publics d’encouragement à la création d’entreprises tels l’Ansej, l’Anem et autres formules médiatisées.
Peu d’entreprises et prédominance de petits commerçants dans l’économie nationale, c’est ce qui ressort des résultats définitifs de la première phase du Recensement économique lancé en mai 2011 rendus publics hier par l’Office national des statistiques (ONS).
Un recensement, pour rappel, qui a mobilisé tous les services de l’administration à l’échelle nationale et locale. Des chiffres qui confirment le constat effectué par de nombreux économistes de longue date. Ainsi Le recensement réalisé sur la base de 990 496 entreprises déclarées aux registres du commerce, 934 200 ont le statut de personne physique, soit 94%. Les 6% restantes sont déclarées comme personne morale. Un résultat qui mène l’ONS à une conclusion : «Ce résultat est révélateur d’une économie basée essentiellement sur des micros entités», pouvait-on lire. En d’autres termes, une économie faible et fragile. 84% des personnes morales, ou communément les entreprises, sont implantées en milieu urbain contre 16% en milieu rural. Alger vient en tête de classement avec un taux de 21%, ce qui lui a valu le titre de «pôle économique par excellence», selon les termes des résultats du recensement.
Suivie de loin par Oran 6,8% et Sétif en troisième position avec un taux avoisinant les 5,3%. Sur l’ensemble des secteurs d’activité, le segment commercial vient en pole position avec 511 700 entités, soit près de 55% des nombres d’entreprises. Dont 85% de commerce de détail, le reste partagé par le commerce de gros et de concessionnaires. En seconde position, vient le secteur des services qui représente quelque 34%, soit 317 988 entités. Le secteur est partagé selon les statistiques entre le transport 18,8%, la restauration 14,5%, les télécommunications, taxiphones compris, 10,3 %, les activités juridiques et comptables 5,3 %, santé humaine (médecins privés, chirurgiens privés, dentistes) 5,3%. L’industrie représente un faible taux de pénétration dans l’économie nationale, puisque le nombre d’entités industrielles recensées ne dépasse pas les 95 445, dont 24,8% opérant dans les industries agroalimentaires, 23,4% dans la fabrication de produits métalliques, 11,1% dans l’habillement, 1,7% dans le travail du bois, 1,3% dans le textile.
Les industries manufacturières représentent donc 19% de l’ensemble du secteur, selon les résultats de l’enquête de l’ONS. Quant aux entités implantées en milieu rural, Tizi Ouzou occupe la pole position avec 8,1%. Ces statistiques communiquées par l’ONS démontrent encore une fois le caractère rentier de l’économie nationale et la fragilité du secteur industriel. L’Algérie ne produit rien et importe tout, cela est encouragé par la prédominance et la multiplication des petits commerçants, une bouche d’évacuation du lobby de l’import-import aux côtés des vendeurs à la sauvette qui ne sont pas touchés par ce recensement.
Ce rapport définitif de l’ONS vient aussi confirmer la tendance de l’investissement zéro, au profit du commerce qui ne crée par de richesses. Contrairement aux chiffres glorifiant avancés par le gouvernement concernant la création d’entreprises qui s’avèrent, aujourd’hui, des «alimentations générales» et les épiciers de quartier. Cela en dépit des sommes faramineuses dépensées par les autorités à travers les nombreux fonds publics d’encouragement à la création d’entreprises tels l’Ansej, l’Anem et autres formules médiatisées.
Zouheir Aït Mouhoub EL Watan