2012-04-17
Tlemcen, Les bienfaits de l'autoroute Est-Ouest d'Algerie.
Le projet de l'autoroute Est-Ouest, long de 1216 kilomètres, d'une valeur de 805 milliards de dinars, soit l'équivalent de 11 milliards de dollars, est qualifié comme étant le plus grand chantier de l'histoire du pays de part sa taille et son importance.
Dans la wilaya de Tlemcen, outre les transports de voyageurs et de marchandises qui seront assurés par cette œuvre nationale (plus de 3 000 ouvrages en tous genres, viaducs, ponts, échangeurs, passages intérieurs et supérieurs, pour joindre la frontière Est avec celle de l'Ouest), l'accès à ce ruban de chaussée neuve, long de plusieurs dizaines de kilomètres, apportera un élément nouveau au paysage et une nouvelle vision du paysage différente de celle que l'on a d'un wagon de train comme de celle qu'offrent les routes traditionnelles. Cette superbe réalisation a eu un effet immédiat avec pour objectif de dynamiser l'activité des différentes petites régions se trouvant sur le passage de l'autoroute telles que Maghnia, Sabra, Bab El Assa, Hammam Boughrara, ouled Riah, Tlemcen, Mansourah, Hennaya, Chetouane…
Ces localités sont jointes à l'autoroute par des bretelles de dégagement pour rapprocher l'emploi et le lieu de vie.
Les habitants se réjouissent des bienfaits et des répercussions économiques que cette autoroute leur amènera.
Née des besoins d'un trafic routier croissant, cette autoroute est appelée à remodeler la géographie de la circulation dans le territoire de la wilaya de Tlemcen. Il est également certain qu'elle aura des incidences économiques et humaines multiples. L'allègement et l'accélération du trafic se traduiront concrètement par un gain de temps, par une réduction des frais de carburants, et par une sécurité plus grande pour les usagers. « Ce qui est sûr, c'est qu'elle va permettre de réduire la fréquence des accidents. Il faut s'attendre également à des effets stimulateurs à long terme.. En outre, l'implantation de ce réseau à grand débit aura des répercutions diverses sur l'accroissement des prestations des industries du bâtiment par exemple, sur la vie des campagnes avoisinantes, sur l'agriculture, sur le destin des villes qui seront reliées, sur le tourisme, sur l'industrie, sur l'équilibre régional… », expliquera un ingénieur de la direction des travaux publics (DTP) de Tlemcen. « Cependant, les autorités doivent susciter ,tout le long du parcours de l'autoroute,des syndicats d'améliorations foncières dont la mission consisterait à préparer le remaniement de toutes les propriétés touchées par le tracé de l'autoroute, réorganiser le réseau des chemins en fonction des nouveaux regroupements, prévoir des systèmes de canalisations nécessaires, etc. », ajoutera t-il. L'application de la gestion écologique, soulignera cet ingénieur, doit être faite de façon modulée en fonction des milieux traversés.
« C'est pourquoi il est recommandé à chaque direction territoriale de répertorier et localiser les interventions paysagères à réaliser sur les abords autoroutiers tout en définissant les pratiques à adopter en matière de gestion des espaces verts. Pour que cela fonctionne, on doit d'abord étudier le parcours sur lequel des sections bien précises pourront alors être choisies afin d'y réaliser des interventions particulières en fonction des objectifs visés ». Par ailleurs, pour la protection de la faune et la sécurité des automobilistes, n'est-il pas judicieux d'y installer des clôtures (grillages) qui empêcheront les animaux de traverser ces voies de communication.
En effet, les espèces qui traversent les voies risquent de se faire heurter par un véhicule. « Tout au long de leur vie les animaux ont besoin de se déplacer pour se nourrir, se reposer, se reproduire, ou encore pour conquérir de nouveaux territoires. Un territoire trop fragmenté entraînera l'isolement des populations. Le manque d'apport génétique étranger cause une baisse de la fertilité et rend la population plus exposée aux maladies.
Des populations disparaitront, lentement, provoquant ainsi une diminution de la diversité biologique. Si l'on veut conserver notre biodiversité nous devrons agir contre la fragmentation de nos territoires naturels. Il doit exister sur Terre des infrastructures qui permettront à la faune terrestre de traverser une autoroute sans risque.
Des «éco ducs» doivent être bâtis un peu partout afin de favoriser le déplacement des espèces par-dessus ou par-dessous les routes », dira, dans ce cadre, un cadre de la réserve de chasse de Tlemcen. Mais, depuis l'ouverture de l'autoroute Est-Ouest, le trafic du carburant a pris de l'ampleur exagérée. Les hallabas sont arrivés jusqu'à Sidi Bel-Abbès et Aïn Témouchent pour assécher les stations d'essence. Tlemcen, déjà sévèrement touchée n'est plus aussi loin de la frontière. Les camions Renault, dont le réservoir peut contenir jusqu'à 400 litres d'essence, les Mercedes, R21 ainsi que les R25 annoncent Roubane. Un groupement de maisons est prévu pour servir de déversoir pour tous les hallaba : un véritable réservoir à ciel ouvert. La procession des véhicules constitue un véritable pipe-line reliant les stations d'essence au territoire marocain. Il est à rappeler que le lancement des travaux de cette autoroute de 1 216 km de bitume devant relier Tlemcen à Annaba traversera 24 wilayas du Nord et en desservira une trentaine du Nord et des Hauts Plateaux indirectement, avec 1 500 kms de raccordements. Tlemcen compte sur son territoire 71 km, où il a été procédé à l'expropriation de 323 privés, et ce, d'un montant de plus de 1 017 000.000 dinars. L'autoroute Est-Ouest a généré des milliers d'emplois, notamment pour 1 800 Chinois et plus de 4 000 Algériens.
Le projet de l'autoroute Est-Ouest, long de 1216 kilomètres, d'une valeur de 805 milliards de dinars, soit l'équivalent de 11 milliards de dollars, est qualifié comme étant le plus grand chantier de l'histoire du pays de part sa taille et son importance.
Dans la wilaya de Tlemcen, outre les transports de voyageurs et de marchandises qui seront assurés par cette œuvre nationale (plus de 3 000 ouvrages en tous genres, viaducs, ponts, échangeurs, passages intérieurs et supérieurs, pour joindre la frontière Est avec celle de l'Ouest), l'accès à ce ruban de chaussée neuve, long de plusieurs dizaines de kilomètres, apportera un élément nouveau au paysage et une nouvelle vision du paysage différente de celle que l'on a d'un wagon de train comme de celle qu'offrent les routes traditionnelles. Cette superbe réalisation a eu un effet immédiat avec pour objectif de dynamiser l'activité des différentes petites régions se trouvant sur le passage de l'autoroute telles que Maghnia, Sabra, Bab El Assa, Hammam Boughrara, ouled Riah, Tlemcen, Mansourah, Hennaya, Chetouane…
Ces localités sont jointes à l'autoroute par des bretelles de dégagement pour rapprocher l'emploi et le lieu de vie.
Les habitants se réjouissent des bienfaits et des répercussions économiques que cette autoroute leur amènera.
Née des besoins d'un trafic routier croissant, cette autoroute est appelée à remodeler la géographie de la circulation dans le territoire de la wilaya de Tlemcen. Il est également certain qu'elle aura des incidences économiques et humaines multiples. L'allègement et l'accélération du trafic se traduiront concrètement par un gain de temps, par une réduction des frais de carburants, et par une sécurité plus grande pour les usagers. « Ce qui est sûr, c'est qu'elle va permettre de réduire la fréquence des accidents. Il faut s'attendre également à des effets stimulateurs à long terme.. En outre, l'implantation de ce réseau à grand débit aura des répercutions diverses sur l'accroissement des prestations des industries du bâtiment par exemple, sur la vie des campagnes avoisinantes, sur l'agriculture, sur le destin des villes qui seront reliées, sur le tourisme, sur l'industrie, sur l'équilibre régional… », expliquera un ingénieur de la direction des travaux publics (DTP) de Tlemcen. « Cependant, les autorités doivent susciter ,tout le long du parcours de l'autoroute,des syndicats d'améliorations foncières dont la mission consisterait à préparer le remaniement de toutes les propriétés touchées par le tracé de l'autoroute, réorganiser le réseau des chemins en fonction des nouveaux regroupements, prévoir des systèmes de canalisations nécessaires, etc. », ajoutera t-il. L'application de la gestion écologique, soulignera cet ingénieur, doit être faite de façon modulée en fonction des milieux traversés.
« C'est pourquoi il est recommandé à chaque direction territoriale de répertorier et localiser les interventions paysagères à réaliser sur les abords autoroutiers tout en définissant les pratiques à adopter en matière de gestion des espaces verts. Pour que cela fonctionne, on doit d'abord étudier le parcours sur lequel des sections bien précises pourront alors être choisies afin d'y réaliser des interventions particulières en fonction des objectifs visés ». Par ailleurs, pour la protection de la faune et la sécurité des automobilistes, n'est-il pas judicieux d'y installer des clôtures (grillages) qui empêcheront les animaux de traverser ces voies de communication.
En effet, les espèces qui traversent les voies risquent de se faire heurter par un véhicule. « Tout au long de leur vie les animaux ont besoin de se déplacer pour se nourrir, se reposer, se reproduire, ou encore pour conquérir de nouveaux territoires. Un territoire trop fragmenté entraînera l'isolement des populations. Le manque d'apport génétique étranger cause une baisse de la fertilité et rend la population plus exposée aux maladies.
Des populations disparaitront, lentement, provoquant ainsi une diminution de la diversité biologique. Si l'on veut conserver notre biodiversité nous devrons agir contre la fragmentation de nos territoires naturels. Il doit exister sur Terre des infrastructures qui permettront à la faune terrestre de traverser une autoroute sans risque.
Des «éco ducs» doivent être bâtis un peu partout afin de favoriser le déplacement des espèces par-dessus ou par-dessous les routes », dira, dans ce cadre, un cadre de la réserve de chasse de Tlemcen. Mais, depuis l'ouverture de l'autoroute Est-Ouest, le trafic du carburant a pris de l'ampleur exagérée. Les hallabas sont arrivés jusqu'à Sidi Bel-Abbès et Aïn Témouchent pour assécher les stations d'essence. Tlemcen, déjà sévèrement touchée n'est plus aussi loin de la frontière. Les camions Renault, dont le réservoir peut contenir jusqu'à 400 litres d'essence, les Mercedes, R21 ainsi que les R25 annoncent Roubane. Un groupement de maisons est prévu pour servir de déversoir pour tous les hallaba : un véritable réservoir à ciel ouvert. La procession des véhicules constitue un véritable pipe-line reliant les stations d'essence au territoire marocain. Il est à rappeler que le lancement des travaux de cette autoroute de 1 216 km de bitume devant relier Tlemcen à Annaba traversera 24 wilayas du Nord et en desservira une trentaine du Nord et des Hauts Plateaux indirectement, avec 1 500 kms de raccordements. Tlemcen compte sur son territoire 71 km, où il a été procédé à l'expropriation de 323 privés, et ce, d'un montant de plus de 1 017 000.000 dinars. L'autoroute Est-Ouest a généré des milliers d'emplois, notamment pour 1 800 Chinois et plus de 4 000 Algériens.
Khaled Boumediene Quotidien d'Oran