2012-02-27
Jean Pierre Chevenement à Tlemcen : « François Hollande est venu à Alger sur mon conseil »
« J’ai une petite préférence. Vous devinez laquelle. Cela va renouvelez notre relation avec l’Algérie. Il y a plus d’une année François Hollande est venu en Algérie sur mon conseil. Je me tiens en étroite relation avec lui », a déclaré, à propos des prochaines élections présidentielles françaises, Jean Pierre Chevenèment, président de l’Association France Algérie, en marge du colloque international « Abdelkader, homme de tous les temps », organisé au Palais de la culture Imama à Tlemcen, par le Centre nationale de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH).
Le candidat socialiste va-t-il gagner ? « Certainement », a répondu l’ancien ministre de la Défense français. Début février 2012 Chevenèment a retiré sa propre candidature à la présidentielle. « Je regarde l’Algérie avec des yeux que j’essaie de renouveler. Je suis venu par l’autoroute Oran-Tlemcen. J’ai vu que la ville de Tlemcen a beaucoup grandi. J’admire son architecture. J’ai connu cette vile, il y a cinquante ans. J’étais venu en juillet 1962 rencontrer Boumediène et Ben Bella. Je sais bien que tout n’est pas parfait mais des progrès ont été réalisés », a-t-il déclaré.
Selon lui, la célébration de cinquante ans d’indépendance de l’Algérie peut être un tremplin pour aller plus loin vers l’avenir dans les relations avec la France. Qu’en est-il des demandes d’excuses sur les crimes commis par le colonialisme français en Algérie ?
« C’est la conscience des erreurs commises qui est importante. Le pardon est une notion religieuse. La conscience est une notion républicaine qui, à mon avis, peut rapprocher. Pour cela, il faut parvenir à une conscience commune de ce qu’a été la période du colonialisme. Celui-ci était une chose insupportable pour le peuple algérien. La période a été aussi marquée par une connaissance mutuelle entre français et algérien. Cela se matérialise aujourd’hui avec des liens importants», soutenu l’ancien ministre de l’éducation français.
La reconnaissance ce qui est l’Algérie est, pour lui, le cadeau que peut offrir la France à la faveur du cinquantième anniversaire du recouvrement de souveraineté nationale. « Il y a des archives qui ont été restituées dont les archives turques. Les archives militaires appartiennent à la France mais on peut les dupliquer. Rien n’empêche le partage des archives », a soutenu le sénateur français.
Il a rappelé la restitution à l’Algérie des archives que le philosophe et islamologue Jaques Berque lui avait offert. Jean Pierre Chevènement a qualifié d’absurdes les déclarations du ministre de l’intérieur français Claude Guéant.
« Il y a plutôt des cultures que des civilisations. Il y a bien entendu des identités différentes modelées par l’histoire et les religions, mais cela n’empêche pas les gens de se comprendre. Il y a des vérités humaines fondamentales qui transcendent les civilisations et qui permettent le dialogue des cultures », a déclaré Jean Pierre Chevènement.
« Toutes les civilisations ne se valent pas », a déclaré, samedi 4 février 2012, Claude Guéant lors d’un colloque organisé par étudiants de droite. Des propos qui ont soulevé une vive polémique en France sur fond de campagne électorale pour les présidentielles d’avril prochain.
« J’ai une petite préférence. Vous devinez laquelle. Cela va renouvelez notre relation avec l’Algérie. Il y a plus d’une année François Hollande est venu en Algérie sur mon conseil. Je me tiens en étroite relation avec lui », a déclaré, à propos des prochaines élections présidentielles françaises, Jean Pierre Chevenèment, président de l’Association France Algérie, en marge du colloque international « Abdelkader, homme de tous les temps », organisé au Palais de la culture Imama à Tlemcen, par le Centre nationale de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH).
Le candidat socialiste va-t-il gagner ? « Certainement », a répondu l’ancien ministre de la Défense français. Début février 2012 Chevenèment a retiré sa propre candidature à la présidentielle. « Je regarde l’Algérie avec des yeux que j’essaie de renouveler. Je suis venu par l’autoroute Oran-Tlemcen. J’ai vu que la ville de Tlemcen a beaucoup grandi. J’admire son architecture. J’ai connu cette vile, il y a cinquante ans. J’étais venu en juillet 1962 rencontrer Boumediène et Ben Bella. Je sais bien que tout n’est pas parfait mais des progrès ont été réalisés », a-t-il déclaré.
Selon lui, la célébration de cinquante ans d’indépendance de l’Algérie peut être un tremplin pour aller plus loin vers l’avenir dans les relations avec la France. Qu’en est-il des demandes d’excuses sur les crimes commis par le colonialisme français en Algérie ?
« C’est la conscience des erreurs commises qui est importante. Le pardon est une notion religieuse. La conscience est une notion républicaine qui, à mon avis, peut rapprocher. Pour cela, il faut parvenir à une conscience commune de ce qu’a été la période du colonialisme. Celui-ci était une chose insupportable pour le peuple algérien. La période a été aussi marquée par une connaissance mutuelle entre français et algérien. Cela se matérialise aujourd’hui avec des liens importants», soutenu l’ancien ministre de l’éducation français.
La reconnaissance ce qui est l’Algérie est, pour lui, le cadeau que peut offrir la France à la faveur du cinquantième anniversaire du recouvrement de souveraineté nationale. « Il y a des archives qui ont été restituées dont les archives turques. Les archives militaires appartiennent à la France mais on peut les dupliquer. Rien n’empêche le partage des archives », a soutenu le sénateur français.
Il a rappelé la restitution à l’Algérie des archives que le philosophe et islamologue Jaques Berque lui avait offert. Jean Pierre Chevènement a qualifié d’absurdes les déclarations du ministre de l’intérieur français Claude Guéant.
« Il y a plutôt des cultures que des civilisations. Il y a bien entendu des identités différentes modelées par l’histoire et les religions, mais cela n’empêche pas les gens de se comprendre. Il y a des vérités humaines fondamentales qui transcendent les civilisations et qui permettent le dialogue des cultures », a déclaré Jean Pierre Chevènement.
« Toutes les civilisations ne se valent pas », a déclaré, samedi 4 février 2012, Claude Guéant lors d’un colloque organisé par étudiants de droite. Des propos qui ont soulevé une vive polémique en France sur fond de campagne électorale pour les présidentielles d’avril prochain.
Fayçal Métaoui EL Watan