2012-02-14
Festival international de samaa soufi à Tlemcen : Clôture en apothéose
La troupe britannique «Cham» a clôturé en apothéose la première édition du Festival international de samaa soufi, organisé du 6 au 11 février au palais de la culture d’Imama à Tlemcen.
La troupe britannique «Cham» a clôturé en apothéose la première édition du Festival international de samaa soufi, organisé du 6 au 11 février au palais de la culture d’Imama à Tlemcen. Cette grande troupe de chant soufi a interprété plusieurs madihs en langues arabe, anglaise, ourdou pakistanais, et a réussi de fort belle manière à séduire l'assistance nombreuse présente samedi soir, malgré les conditions climatiques défavorables sévissant sur Tlemcen en ce moment. Les spectateurs ont été plongés, près de deux heures durant, dans une grande spiritualité qui se dégageait du chant de cette troupe, créée en 1979 et qui porte le nom de la région du «Shem» qui a constitué le point de départ artistique de l’ensemble des membres fondateurs de ce groupe et leur inépuisable source d’inspiration, a-t-on indiqué. Cet ensemble, qui a sillonné plusieurs régions du monde (Europe, Amérique, monde arabe…) a, à travers des «dikr», chanté l’amour de Dieu et de son prophète Mohamed (QSSSL), la paix et l’amour du prochain, lors de sa reproduction durant ce Festival inscrit au programme de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011».
Le chef du groupe «Cham», Bashir Haroon, a souligné, à la fin du spectacle, que le samaa soufi a connu non seulement une évolution importante dans les pays arabes, mais aussi à travers toutes les régions du monde. L’objectif principal étant, à travers ces tournées, «d’exprimer notre grand amour de Dieu et de son Prophète». L’ultime soirée de ce festival a vu également la production de la troupe «Er-Rachidia» de Constantine qui a également séduit le public tlémcenien par ses airs et rythmes des Aïssaoua, créant ainsi une ambiance digne des fêtes religieuses. La première édition de ce Festival international de samaa soufi, institué par le ministère de la Culture, a vu la participation de mounchidine de renom, à l’instar du Jordanien Ghassan Abu Khadra, du Tunisien Mohamed Aziz et d’autres troupes non moins célèbres, à l’image de la troupe indonésienne «Débu», «El Ala» d’Oman, «Angham Es-Salam» du Maroc et d’autres algériennes représentant les villes de Sétif, Ghardaïa, Tlemcen et Béchar.
El Moudjahid