2011-08-28
Ayant appris que les pouvoirs publics venaient de lancer une étude technique portant sur la réalisation d’un centre de regroupement sportif au niveau du plateau boisé de Lalla Setti de Tlemcen, sur un terrain de plus de 11 hectares de terres agricoles, dont 3 hectares environs plantés de cerisiers, l’association pour la sauvegarde et la promotion de l’environnement de la wilaya de Tlemcen (Aspewit), s’est réunie mercredi en session extraordinaire pour tirer la sonnette d’alarme.
À cet effet, le wali a été saisi par les membres de cette association lui demandant son intervention personnelle “pour délocaliser le projet vers un autre site plus approprié”. Dans leurs arguments, les membres de l’association soulignent “que si ce projet venait à être réalisé sur ce plateau, il amputerait gravement le patrimoine naturel végétal et agricole du site déjà affecté et saturé par un ensemble de constructions réalisées par méconnaissance ou par mégarde des lois et des règlementaions existant qui régisent protègent et préservent le domaine naturel notamment, le parc national de Tlemcen”. L’attention du wali a été attirée dans ce cas précis, sur les nombreux textes de loi protégeant l’environnement, notamment le décret 83-458 du 23/07/1983 fixant le statut type des parcs nationaux, le décret 83-143 du 06/06/1987 fixant les règles et modalités de classement des parcs nationaux et de réserves naturelles, le décret 93-117 du 12/05/1993 portant sur la création du parc national de Tlemcen, les instructions et les mesures prises par le président de la République lors de la conférence nationale sur la politique de renouveau de l’économie agricole et le renouveau rural, à Biskra, du 20/02/2009, et l’article 5 du décret 93/117 qui édicte “que toute action à l’intérieur des limites du parc, susceptible de provoquer une quelconque dégradation du milieu est interdite”. Il faut noter qu’en 2011 plusieurs cas d’atteintes graves à l’environnement ont été constatés comme l’accroc édifiant du déracinement d’une douzaine de platanes centenaires à l’intérieur de la citadelle historique du “Méchouar” où était prévu initialement l’aménagement d’un espace pour l’inauguration de la manifestation “Tlemcen capitale de la culture islamique”, manifestation finalement transférée au niveau du plateau de Lalla Setti.
À cet effet, le wali a été saisi par les membres de cette association lui demandant son intervention personnelle “pour délocaliser le projet vers un autre site plus approprié”. Dans leurs arguments, les membres de l’association soulignent “que si ce projet venait à être réalisé sur ce plateau, il amputerait gravement le patrimoine naturel végétal et agricole du site déjà affecté et saturé par un ensemble de constructions réalisées par méconnaissance ou par mégarde des lois et des règlementaions existant qui régisent protègent et préservent le domaine naturel notamment, le parc national de Tlemcen”. L’attention du wali a été attirée dans ce cas précis, sur les nombreux textes de loi protégeant l’environnement, notamment le décret 83-458 du 23/07/1983 fixant le statut type des parcs nationaux, le décret 83-143 du 06/06/1987 fixant les règles et modalités de classement des parcs nationaux et de réserves naturelles, le décret 93-117 du 12/05/1993 portant sur la création du parc national de Tlemcen, les instructions et les mesures prises par le président de la République lors de la conférence nationale sur la politique de renouveau de l’économie agricole et le renouveau rural, à Biskra, du 20/02/2009, et l’article 5 du décret 93/117 qui édicte “que toute action à l’intérieur des limites du parc, susceptible de provoquer une quelconque dégradation du milieu est interdite”. Il faut noter qu’en 2011 plusieurs cas d’atteintes graves à l’environnement ont été constatés comme l’accroc édifiant du déracinement d’une douzaine de platanes centenaires à l’intérieur de la citadelle historique du “Méchouar” où était prévu initialement l’aménagement d’un espace pour l’inauguration de la manifestation “Tlemcen capitale de la culture islamique”, manifestation finalement transférée au niveau du plateau de Lalla Setti.
B. Abdelmadjid Liberté