2011-03-08
La célébration de la Journée de la femme en Algérie est une occasion de faire le point sur les avancées de la situation des femmes algériennes.
L’essentiel a été fait, c’est-à-dire l’amendement du code de la famille, principale revendication des femmes, l’amendement du code de la nationalité et, dernièrement, à la faveur de la révision de la Constitution, l’introduction de dispositions pour la promotion des droits politiques de la femme en Algérie. Les avancées enregistrées, d’ordre strictement juridique, un aspect qui a focalisé les luttes des femmes depuis les années 1970 et jusqu’à aujourd’hui, font prendre conscience aux défenseurs de la cause des femmes l’envers de la médaille : l’aspect social et culturel occulté inconsciemment. Il a été prêté attention au côté juridique au détriment des implications sociales. Car il n’échappe à personne que la question des droits de la femme en Algérie relèvent aussi, et surtout, de la culture d’une société. Il y a lieu au sein de cette société aux traditions séculaires, attachée à sa religion, de faire face aux images stéréotypées, parfois s’inscrivant en porte-à-faux avec l’islam, que l’on véhicule concernant la femme. Aux préjugés relatifs à son indisponibilité en raison de ses engagements familiaux. Il en est ainsi lorsqu’il s’agit d’investir le monde de la politique, les hautes sphères d’une profession ou encore les cercles décisionnels, même si, actuellement, pratiquement tous les métiers se conjuguent au féminin.
La célébration de la Journée de la femme en Algérie nous rappelle chaque année que, par exemple, au niveau de l’Assemblée populaire nationale, lieu emblématique, les femmes sont peu représentées. A l’exception de Mme Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, aucune n’est chef de groupe parlementaire, aucune ne préside une commission. Très peu parmi elles sont wali ou secrétaire générale, chef de daïra ou pour occuper d’autres fonctions symboliques de la délégation du pouvoir central. Très peu ont été choisies par leur formation politique pour trôner sur les listes électorales pour être présidente d’Assemblée populaire communale. Les partis politiques se bornent à cantonner les femmes dans les structures purement sociales, chargées des affaires de la femme et de l’enfance. Ceci pour dire qu’il reste du chemin à parcourir et que les changements intervenus grâce au militantisme de beaucoup de femmes, chacune à sa manière, et des décisions audacieuses prises en sa faveur constituent en fait une amorce pour une autre étape.
L’essentiel a été fait, c’est-à-dire l’amendement du code de la famille, principale revendication des femmes, l’amendement du code de la nationalité et, dernièrement, à la faveur de la révision de la Constitution, l’introduction de dispositions pour la promotion des droits politiques de la femme en Algérie. Les avancées enregistrées, d’ordre strictement juridique, un aspect qui a focalisé les luttes des femmes depuis les années 1970 et jusqu’à aujourd’hui, font prendre conscience aux défenseurs de la cause des femmes l’envers de la médaille : l’aspect social et culturel occulté inconsciemment. Il a été prêté attention au côté juridique au détriment des implications sociales. Car il n’échappe à personne que la question des droits de la femme en Algérie relèvent aussi, et surtout, de la culture d’une société. Il y a lieu au sein de cette société aux traditions séculaires, attachée à sa religion, de faire face aux images stéréotypées, parfois s’inscrivant en porte-à-faux avec l’islam, que l’on véhicule concernant la femme. Aux préjugés relatifs à son indisponibilité en raison de ses engagements familiaux. Il en est ainsi lorsqu’il s’agit d’investir le monde de la politique, les hautes sphères d’une profession ou encore les cercles décisionnels, même si, actuellement, pratiquement tous les métiers se conjuguent au féminin.
La célébration de la Journée de la femme en Algérie nous rappelle chaque année que, par exemple, au niveau de l’Assemblée populaire nationale, lieu emblématique, les femmes sont peu représentées. A l’exception de Mme Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, aucune n’est chef de groupe parlementaire, aucune ne préside une commission. Très peu parmi elles sont wali ou secrétaire générale, chef de daïra ou pour occuper d’autres fonctions symboliques de la délégation du pouvoir central. Très peu ont été choisies par leur formation politique pour trôner sur les listes électorales pour être présidente d’Assemblée populaire communale. Les partis politiques se bornent à cantonner les femmes dans les structures purement sociales, chargées des affaires de la femme et de l’enfance. Ceci pour dire qu’il reste du chemin à parcourir et que les changements intervenus grâce au militantisme de beaucoup de femmes, chacune à sa manière, et des décisions audacieuses prises en sa faveur constituent en fait une amorce pour une autre étape.
Mourad le Jeune Indépendant algerie-dz