2011-02-05
Les festivités de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique » débuteront officiellement le samedi 16 avril 2011. Une cérémonie populaire est prévue une journée auparavant pour lancer la manifestation internationale. « Il y aura un lancement national des activités le 15 février 2011 avec la célébration du Mawalid ennaboui », a déclaré Khalida Toumi, ministre de la Culture, lors d’une conférence de presse samedi 5 février à la salle Frantz Fanon, à l’Office Riadh El Feth à Alger. Selon elle, 29 pays, membres de l’Organisation islamique de l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), ont confirmé leur participation à la manifestation. Une douzaine d’autres pays, non membres de l’ISESCO, seront également présents à Tlemcen. Il s’agit, entre autres, de l’Inde, la Chine, les États‑Unis, l’Espagne, Cuba et le Portugal. « Leur présence entre dans le cadre du dialogue entre les cultures qui représente l’un des fondements conceptuels de la philosophie des capitales culturelles », a‑t‑elle indiqué.
Plusieurs projets en voie d’achèvement seront bientôt inaugurés à la faveur de cette manifestation. Il s’agit d’un palais de la culture, du centre des études andalouses, d’un théâtre de verdure d’une capacité de 2000 places, d’un centre du manuscrit, d’une bibliothèque principale, de deux palais d’exposition et de quatre musées : art et histoire de Tlemcen, calligraphie arabe, archéologie islamique et costume traditionnel tlemcenien. La salle de cinéma « Le Colisée », détruite par les terroristes durant les années 1990, a été réhabilitée. « Ces projets ont mobilisé 8 bureaux d’études algériens et près de 100 entreprises algériennes », a‑t‑elle précisé.
En matière de restauration du patrimoine culturel immobilier, 99 projets ont été lancés. Ils concernent, entre autres, les écoles coraniques, les mosquées, les bains maures, le palais royal des Zianides. Khalida Toumi a également détaillé le programme des festivités avec l’organisation d’une douzaine de rencontres scientifiques, la présentation de 10 expositions artistiques et d’une vingtaine de pièces de théâtre ainsi que la production d’une cinquantaine de films documentaires.
Il est prévu également la publication de 365 livres et de l’édition d’une version luxueuse du coran Al Roudoussi, retranscrite, au début du XXe siècle, par le calligraphe algérien Mohamed Safati. Pour ce qui est des arts lyriques, 200 concerts sont programmés avec l’invitation de 1000 artistes algériens représentant les diverses sonorités de la musique algérienne.
Chaque pays participant animera des journées culturelles durant cette année. Khalida Toumi n’a pas voulu communiquer le budget alloué à cette manifestation mais a reconnu la faiblesse des sommes qui lui sont affectées. « Notre budget arrive à peine à 0,76 % du budget de l’État pour 2011. Cette manifestation est surtout l’occasion de relancer la création artistique et culturelle chez tous les artistes algériens dans tous les domaines de l’art, de la culture et de la pensée », a‑t‑elle dit. « Le ministère de la culture considère le concept de ‘‘capitale culturelle’’ comme l’occasion de réaliser des infrastructures culturelles, des projets de restauration et de valorisation du patrimoine culturel », a‑t‑elle ajouté. Selon elle, le choix de Tlemcen n’est pas fortuit puisque près de 80 % du patrimoine culturel islamique se trouve dans cette ville. Elle a souligné l’apport des Zénètes, des sultans Zyanides et des Andalous à cette civilisation.
Plusieurs projets en voie d’achèvement seront bientôt inaugurés à la faveur de cette manifestation. Il s’agit d’un palais de la culture, du centre des études andalouses, d’un théâtre de verdure d’une capacité de 2000 places, d’un centre du manuscrit, d’une bibliothèque principale, de deux palais d’exposition et de quatre musées : art et histoire de Tlemcen, calligraphie arabe, archéologie islamique et costume traditionnel tlemcenien. La salle de cinéma « Le Colisée », détruite par les terroristes durant les années 1990, a été réhabilitée. « Ces projets ont mobilisé 8 bureaux d’études algériens et près de 100 entreprises algériennes », a‑t‑elle précisé.
En matière de restauration du patrimoine culturel immobilier, 99 projets ont été lancés. Ils concernent, entre autres, les écoles coraniques, les mosquées, les bains maures, le palais royal des Zianides. Khalida Toumi a également détaillé le programme des festivités avec l’organisation d’une douzaine de rencontres scientifiques, la présentation de 10 expositions artistiques et d’une vingtaine de pièces de théâtre ainsi que la production d’une cinquantaine de films documentaires.
Il est prévu également la publication de 365 livres et de l’édition d’une version luxueuse du coran Al Roudoussi, retranscrite, au début du XXe siècle, par le calligraphe algérien Mohamed Safati. Pour ce qui est des arts lyriques, 200 concerts sont programmés avec l’invitation de 1000 artistes algériens représentant les diverses sonorités de la musique algérienne.
Chaque pays participant animera des journées culturelles durant cette année. Khalida Toumi n’a pas voulu communiquer le budget alloué à cette manifestation mais a reconnu la faiblesse des sommes qui lui sont affectées. « Notre budget arrive à peine à 0,76 % du budget de l’État pour 2011. Cette manifestation est surtout l’occasion de relancer la création artistique et culturelle chez tous les artistes algériens dans tous les domaines de l’art, de la culture et de la pensée », a‑t‑elle dit. « Le ministère de la culture considère le concept de ‘‘capitale culturelle’’ comme l’occasion de réaliser des infrastructures culturelles, des projets de restauration et de valorisation du patrimoine culturel », a‑t‑elle ajouté. Selon elle, le choix de Tlemcen n’est pas fortuit puisque près de 80 % du patrimoine culturel islamique se trouve dans cette ville. Elle a souligné l’apport des Zénètes, des sultans Zyanides et des Andalous à cette civilisation.
Merouane Mokdad TSA